✨️ Pensée psychologique du jour : la résilience n'efface pas les blessures, elle apprend à vivre avec.✨️

La semaine dernière, je partageais avec vous ce qu’est, pour moi, la résilience : cette capacité à se relever, à transformer le choc traumatique en élan vital, la pulsion de vie qui s'anime et fait de la douleur une force.

🤔 Aujourd’hui, j’ai envie d’aller un peu plus loin…

👉 Car la résilience n’est pas un super-pouvoir. C’est un chemin, un processus qui s'alimente, parfois lent et souvent sinueux.

❌️ Il ne s’agit pas de « passer à autre chose » comme si rien ne s’était passé.

✅️ Il s’agit plutôt d’apprendre à vivre et composer avec : avec ce qui a été ; avec ce qui fait encore mal ; avec les changements que cela crée. Et malgré tout, avancer ; vivre ; se choisir à nouveau.

➡️ La résilience, c’est oser exister pleinement, même quand on a été brisé.

✔️C’est accueillir les émotions, les colères, les fragilités.

✔️C'est surtout accepter notre vécu ; notre histoire ; nos émotions (agréables, désagréables) qui sont en réalité des signaux, des guides, des messagères... ; notre part d'ombre, au sens de C.G. JUNG, que nous voulons parfois taire, ne pas écouter.

✔️C’est parfois demander de l’aide, parler, créer, pleurer. Et puis sourire, un jour, sans se forcer.

➡️ Car être résilient, ce n’est pas être invulnérable. C’est ressentir.

Et parfois, c’est ressentir très fort : la peur, la tristesse, la colère, la honte, l’injustice…

Accueillir ses émotions, c’est déjà un acte de résilience.

C’est se donner le droit d’être humain, entier, vivant.

C’est accepter de traverser les vagues plutôt que de les enfouir.

Et vous…

❓️ Quelles émotions ont été les plus difficiles à accueillir ?

❔️ Comment vous percevez-vous résilient, dans l'acceptation d'être qui vous êtes ?

A bientôt.

Servane